L’ÉVOLUTION DE LA MISE EN BOUTEILLE DU VIN

Grapegrower & Winemaker – Octobre 2020 – Numéro 681
Par Samuel Squire
Vigneron

En 2007 en Arménie, des archéologues ont découvert ce qui pourrait bien être le premier et le plus ancien domaine viticole au monde : un domaine qui remonte à 4100 avant JC. Les scientifiques y ont trouvé de grands récipients en terre cuite, similaires aux kvevri, qui selon eux servaient à contenir et à stocker le vin : des récipients dont l’utilisation pourrait remonter à 6000 avant JC. 

Ce n’est un secret pour personne : le vin a marqué la majeure partie de l’histoire de l’humanité. Des ruptures du pain au cours des négociations de guerre aux mariages des rois et des reines, le vin a toujours été là, mais les façons dont il a été conservé ont considérablement changé. Les méthodes de stockage traditionnelles ont changé et évolué au fil du temps, tout comme nous : des conteneurs de stockage souterrains jusqu’aux barils, des cruches et amphores en argile à la verrerie moderne. En 3100 avant JC, les Phéniciens ont introduit le vin en Égypte et utilisaient des amphores en céramique pour le stocker. Ce n’est qu’au IIIe siècle après JC que les tonneaux en bois ont été utilisés, par les Romains.   

Ce n’est que plusieurs centaines d’années plus tard, au 17ème siècle pour être précis, que les bouteilles en verre ont été utilisées pour le stockage du vin. Toutefois à l’époque elles étaient courtes, massives et avaient un col court, soit très différentes des bouteilles en verre modernes. C’est dans les années 1820 qu’elles ont commencé à ressembler à celles d’aujourd’hui, et elles ont alors nécessité des bouchons. Le liège s’est avéré être le meilleur matériau disponible à l’époque, même s’il laissait tout de même s’infiltrer un tout petit peu d’oxygène.  

De nos jours le verre est entièrement recyclable, et c’est une excellente chose pour les questions de durabilité. Cependant, en termes d’émissions produites pendant la fabrication et le transport, son empreinte carbone laisse à penser qu’il existe peut-être de meilleures alternatives.

ALTERNATIVES DURABLES

Au Royaume-Uni, Garçon Wines fait partie d’une poignée d’organisations cherchant à faire évoluer la bouteille de vin vers des alternatives plus durables et moins dommageables pour l’environnement. Ce fournisseur de solutions d’emballage pour le vin a lancé ses bouteilles plates et écologiques brevetées qui, selon eux, permettent d’économiser de l’énergie (dans tout le processus de distribution du vin semble-t-il) et de la place, et sont fabriquées à partir de plastiques PET préexistants et recyclés pour ainsi éviter l’usage unique si néfaste pour l’environnement. En termes d’émissions, les bouteilles en plastique PET sont plus économes à transporter et à recycler et sont considérablement moins fragiles que leurs homologues en verre. 

Naturellement, les consommateurs ne trouveront probablement pas de sitôt (et peut-être jamais ?) une bouteille de Penfolds Grange ou de Henschke Hill of Grace dans une bouteille en PET, mais l’idée d’embouteiller plus de vins quotidiens dans de tels emballages a du mérite. Diminuer les émissions de CO₂ lors de la production et du transport permettrait à l’industrie du vin de réduire considérablement son impact total sur l’environnement, ce qui, selon le PDG de Garçon Wines Santiago Navarro, est la voie à suivre. Selon lui : « notre planète et notre industrie ne peuvent pas se permettre de ne pas passer aux emballages durables », tout simplement. Il semble que les industries viticoles du monde s’efforcent de réduire leur impact environnemental global grâce à une viticulture durable et des méthodes biologiques et biodynamiques, mais pourquoi s’arrêter là ?Une planète plus saine avec moins de pollution atmosphérique et environnementale devrait être le « triple résultat » à viser pour tenir compte des siècles de dommages causés par l’homme, selon Navarro. L’une des approches de Garçon Wines pour aider dans cette mission est de remodeler intégralement le marché des bouteilles de vin, bien au-delà du sens métaphorique.

« Le besoin de matériaux de premier ordre et d’innovation en matière de conception est mondial, pour aider notre planète profondément malade, mais il est peut-être encore plus important pour l’Australie », a déclaré Navarros. « Tout comme la Californie subit actuellement certains des pires incendies de forêt de son histoire, en début d’année l’Australie a été témoin de l’impact dévastateur de telles catastrophes naturelles, en plus d’atteindre les températures les plus chaudes jamais enregistrées dans le pays ».

« Du point de vue de la production, les producteurs de vin australiens comprennent à quel point l’industrie du vin est menacée par le réchauffement de la planète, qui endommage les vignes et les terroirs du monde entier. » Navarro explique qu’à l’ère du changement climatique, parler du verre comme d’une solution respectueuse de l’environnement en raison de son cycle de recyclage infini est une information trompeuse : selon lui même si le verre en tant que matériau de base est effectivement recyclable à l’infini, les coûts totaux (fiscaux et environnementaux) indiquent qu’il existe des options plus saines pour la planète.

UNE MEILLEURE OPTION QUE LE VERRE

« Il existe une meilleure option que le verre car il existe des matériaux qui fonctionnent comme le verre mais nécessitent beaucoup moins d’énergie lors de la production, du transport et du recyclage », déclare Navarro. « La consommation d’énergie est directement liée à l’empreinte carbone et donc à l’impact environnemental.

Laisser entendre que le verre est un matériau respectueux de l’environnement uniquement de par sa recyclabilité, sans tenir compte de l’énergie nécessaire pour produire ou recycler la bouteille, est extrêmement trompeur, car cela ne prend pas en compte l’intégralité du cycle de vie du produit. Premièrement, la production du verre nécessite une quantité d’énergie disproportionnée en raison des températures élevées requises dans le fourneau. Ensuite les bouteilles ainsi produites sont lourdes, et nécessitent une énergie importante pour être déplacées. Une étude de l’Australian Wine Research Institute a d’ailleurs montré que 68 % de l’empreinte carbone totale du vin provient de la bouteille en verre et de son transport. 

Une autre étude, californienne cette fois, estime que 29 % de l’empreinte carbone d’une bouteille de vin provient de la bouteille en verre seule, ce qui en fait le plus gros contributeur à l’empreinte carbone du vin. Ce pourcentage monte à 51 % si l’on ajoute l’emballage et le transport, soit la majorité », poursuit-il. « Et donc il existe de meilleurs options tout simplement parce que la bouteille en verre est le plus gros contributeur à l’empreinte carbone du vin, à cause de sa fabrication, de son transport et de son recyclage. » 

Navarro affirme que Garçon Wines « propulse la bouteille de vin dans le 21e siècle » grâce à son nouveau produit fabriqué uniquement à partir de matériaux PET préexistants, tout en préservant l’héritage et la tradition de l’industrie. « Le PET, car c’est ce que nous employons, est hautement recyclable et une grande partie de ce matériaux est recyclé [sur la planète] », dit-il. « Le PET est beaucoup plus léger que le verre, et plus économe en énergie, ce qui réduit considérablement les émissions carbone. Les bouteilles en PET vierges génèrent 77 % d’émissions de gaz à effet de serre en moins que le verre tout au long de leur cycle de vie. 

Utiliser du PET recyclé issu de matériaux déjà en circulation accroît encore ces économies, puisqu’il faut 75 % d’énergie en moins pour fabriquer une bouteille à partir de PET recyclé au lieu de vierge, et 79 % d’émissions de CO₂ en moins sont générées par l’utilisation de PET recyclé par rapport au PET vierge. C’est pourquoi le PET recyclé est un matériau formidable par rapport au verre. » Ainsi, il semble qu’aux yeux de certains producteurs et fournisseurs, le verre traditionnel n’est pas la voie à suivre. Cela dit il ne sera peut-être jamais complètement éliminé de l’industrie car, selon des études récentes, il est utile aux vins haut de gamme pour qu’ils vieillissent bien.  

La seule chose qui pourrait gêner les bouteilles de vin en PET pourrait être leur image. Toutefois Navarro affirme que la bouteille écologique plate produite par Garçon Wines suscite l’enthousiasme auprès des consommateurs britanniques et européens, et il pense que l’industrie viticole australienne (et néo-zélandaise) accueillerait à bras ouverts ce produit innovant et respectueux de l’environnement. 

« Une partie de la raison pour laquelle nous pensons que la bouteille a été si bien reçue est qu’elle adopte la forme d’une bouteille de vin que les consommateurs connaissent et apprécient, et permet ainsi de conserver ce lien émotionnel, de sorte qu’elle peut être fièrement placée sur la table. Il est difficile d’en dire autant pour d’autres formats comme le cubi ou la canette », a-t-il déclaré.

« Les vins dans nos bouteilles ne sont pas encore disponibles pour les consommateurs australiens, mais nous sommes convaincus qu’ils feront preuve du même enthousiasme en raison de leur nature avant-gardiste et de leur tendance historique à accueillir les nouveautés dans le domaine du vin, comme le cubi et le bouchon vissé. » Concernant la conception de la bouteille, Navarro déclare : « Grâce à des avancées efficaces sur la forme et le matériau de la bouteille, nos solutions d’emballage de vin sont plus respectueuses de l’environnement, plus rentables et plus agréables pour les consommateurs, et ce tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Elles changent la façon dont le vin est emballé, transporté, vendu au détail et consommé ».

« Bien que notre bouteille plate écologique corresponde à la forme traditionnelle de la bouteille de vin, afin de respecter l’héritage et la tradition de l’industrie, il s’agit en fait d’une version aplatie. Plus précisément, il s’agit d’un design malin en coupe transversale de la bouteille bordelaise. »

DES BOUTEILLES QUI PRENNENT MOINS DE PLACE

« Cette amélioration en matière de design signifie que nos bouteilles prennent 40 % moins de place que leur équivalent en verre rond. Et lorsque l’on compare aux dimensions d’une caisse de vin standard de six bouteilles, leur grande surface plane permettent de les emballer comme des livres, et donc d’éliminer presque tout l’espace perdu lors transport de récipients cylindriques. Notre bouteille plate écologique est fabriquée à partir de PET 100 % recyclé, c’est-à-dire un matériau préexistant et non du plastique à usage unique. »

La poursuite de l’évolution de la bouteille de vin, dans le cadre d’efforts plus larges visant à réduire l’impact environnemental des bouteilles en verre et à réduire les émissions de CO₂ lors de la production et du transport, est assurée par des fournisseurs du monde entier. Tout comme les changements qui ont conduit le vin à être conservé en bouteilles plutôt qu’en fûts à la fin du 17ème siècle, le but de cette ère d’innovation est d’améliorer le système actuel. Et si le PET entièrement recyclable ne comble pas le vide écologique pour certains producteurs, ils peuvent toujours se tourner vers la solution proposée par un autre fournisseur britannique. 

La société Frugalpac au Royaume-Unis a encore innové dans l’industrie du vin avec la sortie de leur bouteille en papier qui, selon l’entreprise, va révolutionner le marché du vin tout en contribuant simultanément à le décarboner.

BOUTEILLE EN CARTON RECYCLÉ « TOUT À FAIT UNIQUE »

Le PDG de Frugalpac Malcolm Waugh a déclaré que la « Frugal Bottle » (« bouteille frugale »), composée à 94 % de carton recyclé avec un sachet de qualité alimentaire, est tout à fait unique et constitue la solution parfaite pour les producteurs souhaitant réduire leur empreinte carbone. « La Frugal Bottle a été conçue pour aider une industrie des boissons qui souhaite réduire ses émissions de carbone et attirer un nouveau public de consommateurs soucieux de la durabilité », a déclaré Waugh. « Une analyse indépendante du cycle de vie réalisée par Intertek a révélé que la Frugal Bottle, fabriquée à partir de carton recyclé sans produits chimiques, a une empreinte carbone jusqu’à six fois (84 %) inférieure à celle d’une bouteille en verre, et plus d’un tiers inférieure à une bouteille en plastique 100 % recyclé.   D’une part elle est beaucoup plus légère [que le verre] : la bouteille ne pèse que 83 g et est donc jusqu’à cinq fois plus légère qu’une bouteille en verre normale, ce qui la rend plus facile à transporter.

Elle est également facile à recycler à nouveau : il suffit aux consommateurs de séparer le sachet en plastique de la bouteille en papier et les mettre dans leurs bacs de recyclage respectifs. Ou alors vous pouvez mettre la bouteille entière dans votre bac de recyclage du papier et la doublure sera facilement séparée lors du processus de remise en pâte du papier. » Waugh maintient que la nature non conventionnelle de la Frugal Bottle est la raison précise pour laquelle elle va susciter un intérêt sur le marché, à la fois en Australie et en Nouvelle-Zélande et à l’international.  

Toutefois selon lui, susciter l’intérêt n’est pas en soi la raison du succès commercial du produit : c’est la reconnaissance qu’un changement environnemental est nécessaire qui motive les décisions des producteurs concernant leurs méthodes d’embouteillage. « Depuis que nous avons lancé la Frugal Bottle en juin, nous avons été inondés de demandes de renseignements par des marques, des embouteilleurs et des distributeurs du monde entier, y compris d’Australie et de Nouvelle-Zélande », déclare Waugh. « Nous savons que l’Australie a historiquement été au cœur des efforts de décarbonisation de l’industrie du vin, avec une grande partie de leur production transportée en vrac vers l’hémisphère nord, puis mise en bouteille dans le pays de destination, dans des bouteilles plus légères ».

« Suite aux conversations que nous avons eues avec l’Australie et le reste du monde, il est clair qu’il existe une demande importante pour des bouteilles en carton recyclé avec la plus faible empreinte carbone possible. Il est évident […] qu’il existe un véritable intérêt pour une bouteille en carton recyclé : [une bouteille] jusqu’à cinq fois plus légère que le verre, avec une empreinte carbone jusqu’à six fois inférieure et qui est facile à recycler à nouveau.

Cet intérêt vient non seulement de l’industrie du vin, mais aussi des grandes marques de whisky, de rhum et de vodka. » La Frugal Bottle est doublée d’une pochette de qualité alimentaire fabriquée à partir d’un stratifié de polyester métallisé en polyéthylène.

Waugh déclare que même si ce matériau peut être plus difficile à recycler dans certains flux de déchets, Frugalpac étudie et teste activement des alternatives pour s’assurer que leur produit soit aussi recyclable que possible. Il mentionne également que le faible pourcentage de matériau vierge utilisé dans la production de cette bouteille à 94 % en matériau recyclé est certifié selon des normes de durabilité. « Le sachet de qualité alimentaire est un stratifié de polyester métallisé en polyéthylène, soit le même matériau utilisé dans les cubis de vin », explique-t-il. « Il est recyclable, mais comme la plupart des sachets laminés utilisés dans l’industrie des boissons, le processus n’est pas évident dans certains flux de déchets et il est donc généralement incinéré. Mais une fois les tests terminés, Frugalpac passera à une pochette en polypropylène mono métallisée qui pourra être recyclée plus facilement. »     Enfin, Waugh ajoute que les producteurs pourraient potentiellement fabriquer ces bouteilles dans leurs propres installations, avec l’équipement approprié, ce qui amènerait les coûts de transport international et la pollution attenante à zéro.

« En achetant nos machines Frugal Bottle, les producteurs de vin ou les entreprises de conditionnement pourraient fabriquer leurs bouteilles sur place et s’approvisionner localement en carton imprimé, ce qui réduirait encore plus leurs émissions de carbone. »

Avec une autre approche axée sur la durabilité, le respect de l’environnement et la recyclabilité, vient le fournisseur d’emballages néerlandais TUBES, qui fabrique une solution unique et recyclable pour les boissons.

Parallèlement aux efforts visant à réduire les dommages environnementaux causés par l’industrie du vin, la solution proposée par TUBES contribue également à encourager la consommation responsable chez les jeunes et à aider les entreprises viticoles à proposer de meilleures expériences de dégustation aux consommateurs.

DU VIN EN TUBE EN FORMAT INDIVIDUEL

Le fondateur de TUBES, Glen Ritzen, déclare que son entreprise reconditionne et distribue des vins, des cocktails avec ou sans alcool et des spiritueux au verre, embouteillés dans des « tubes innovants et 100 % recyclables en verre et en rPET, en format individuel (100 ml) ». « Aux jours d’aujourd’hui nos tubes sont 100 % recyclables et nos tubes rPET sont créés à partir de matériaux PET 100 % recyclés, ce qui garantit que nos processus soient aussi durables que possible. » 

Ritzen est convaincu que le format individuel sera un ajout bienvenu sur le marché australien du vin, car il peut aider à stimuler les expériences de dégustation tout en encourageant des habitudes de consommation responsables. Il ajoute que des innovations telles que le vin en tubes sont nécessaires pour continuer à développer une industrie déjà bien établie, et ainsi la propulser toujours plus loin dans le 21ème siècle. « Grâce à notre concept “au verre”, nous offrons la possibilité [aux consommateurs] d’explorer, de goûter et d’expérimenter réellement le vin, nous encourageons une consommation responsable tout en évitant les coûts et les déchets inutiles », a-t-il expliqué. Ritzen affirme que la solution du format individuel en tubes est polyvalente dans toutes les industries des boissons et va aider les industries vinicoles du monde entier à réduire leur impact environnemental et à augmenter leur durabilité. Selon lui les tubes sont également idéals pour vendre de nouveaux millésimes au verre et ainsi réduire les dépenses marketing par client, tout en économisant du temps et sur les coûts associés à la logistique et au poids des bouteilles standard.   

Ritzen affirme que son entreprise « n’est pas là pour remettre en cause les traditions et les normes de l’industrie vinicole historique » : elle cherche simplement à y contribuer et à les améliorer. Il ajoute que le produit innovant que propose sa société est parfait pour les caves et les consommateurs lorsqu’il s’agit de maintenir une distanciation sociale à cause de la pandémie actuelle, puisque les tubes permettent de diviser efficacement une bouteille de vin entre sept personnes sans avoir à entrer en contact avec que ce soit. « Dans le monde du vin, il est difficile d’innover », dit-il. « Notre innovation se fonde sur des bénéfices commerciaux et une valeur ajoutée pour plusieurs canaux de vente de la filière vin.   Sur la base des tendances actuelles et de notre croissance, nous sommes convaincus que ce format sera largement accepté, bien que cela dépende de l’occasion d’utilisation, car nous ne sommes pas là pour remplacer les bouteilles.

 Nous souhaitons également proposer une valeur ajoutée aux établissements vinicoles, qui peuvent utiliser notre format pour augmenter leurs ventes à la bouteille, notamment lors de périodes comme celle-ci, avec COVID-19. Nous nous percevons comme un format supplémentaire dans le domaine du vin. Nous nous considérons comme un format supplémentaire pour la catégorie des vins.TUBES est actif dans différentes industries, et parce que notre produit est si polyvalent en termes de contenu, de volume et de marque, nous pouvons répondre à un large éventail de marchés », ajoute-t-il.

« En ce moment, nous rencontrons un certain succès dans l’industrie des cadeaux, du voyage, de l’échantillonnage et du commerce de détail. La prochaine étape consiste à développer une offre TUBES adressée directement aux consommateurs. » Ritzen déclare que les TUBES sont actuellement expédiés DtC dans le cadre de lots d’échantillonnage, pour permettre aux clients de mieux découvrir la gamme complète d’un producteur de vin. Il ajoute que la société devrait entrer sur la région Asie-Pacifique dès 2021. « À la fin de cette année vous découvrirez nos premiers produits sur le marché australien, en collaboration avec un distributeur respecté et opérant à l’échelle nationale », précise-t-il.   

« Pour rendre le concept plus accessible à d’autres canaux de vente, comme les cadeaux, l’industrie du voyage et l’échantillonnage pour les caves, notre stratégie future consiste en l’ouverture d’une installation d’embouteillage locale en Asie-Pacifique. Nous explorons actuellement les possibilités pour cette région avec plusieurs partenaires potentiels. En raison de COVID le calendrier va être retardé, mais nous visons une ouverture d’ici fin 2021. »

Cet article a d’abord été publié dans le numéro d’octobre de The Australian & New Zealand Grapegrower & Winemaker.